Qu’est-ce qu’une ALD ?
Les patients atteints de certaines pathologies peuvent avoir une prise en charge complète. Ces maladies sont généralement classées dans le groupe des ALD.
Qu’est-ce que véritablement un ALD ? Quels sont les types d’ALD qui existent ? Les réponses dans cet article.
Définition d’ALD
Affection longue durée, en abrégé ALD est une maladie grave dont le traitement nécessite des soins sur une période de plus de six mois. Les personnes atteintes de ces maladies peuvent bénéficier d’une prise en charge totale (100 %) ou d’une prise en charge partielle par l’Assurance maladie. Plusieurs patients bénéficient de ce privilège, car le coût de traitements des ALD est élevé.
Les différents types d’ALD
On recense deux principaux types d’affection longue durée que sont : les ALD exonérantes et les ALD non exonérantes.
Les ALD exonérantes
Le ministère de la Santé a établi une liste qui comporte trente pathologies classées dans la catégorie des ALD exonérantes. On parle couramment de la liste des « ALD 30 ». Ce sont les affections les plus fréquentes dont les traitements sont très coûteux. Comme exemple, on peut citer : les affections psychiatriques, le diabète, le cancer, les affections neurologiques, l’insuffisance cardiaque aiguë, l’AVC invalidant, la tuberculose active, etc.
Il faut noter que l’hypertension artérielle ne fait plus partie de la catégorie des ALD 30. Selon le ministère de la Santé, ce dysfonctionnement n’est pas une pathologie, mais plutôt un facteur de risque.
En dehors des ALD 30, on retrouve les ALD non classés, souvent appelé « ALD 31 ». Ce sont les maladies graves qui évoluent au fil du temps, qui peuvent conduire à une invalidité ou qui nécessitent un traitement de plus de six mois. Dans cette catégorie d’affection, on retrouve : l’embolie pulmonaire répétitive, l’asthme, l’ulcère chronique, etc.
Certains patients peuvent être atteints de plusieurs maux dont les prises en charge nécessitent un traitement à long terme. Ces pathologies peuvent en réalité conduire à une invalidité et créer de lourdes dépenses. Dans ces conditions, le patient peut être considéré comme une personne atteinte d’une ALD exonérante. Par exemple, quelqu’un souffrant du diabète, du cholestérol et de l’hypertension peuvent profiter d’une prise en charge à 100 %.
Les ALD non exonérantes
Plusieurs ALD appartiennent à la catégorie des affections longue durée non exonérâtes. Ces pathologies risquent de provoquer un arrêt de travail et nécessiter un traitement pendant une période supérieure à six mois. Toutefois, le patient ne pourrait pas bénéficier d’une prise en charge complète par la Sécurité sociale.
L’épilepsie, l’arthrose, le glaucome, et l’hypothyroïdie sont les principales ALD non exonérantes. Les personnes atteintes de ces pathologies peuvent toujours profiter d’une prise en charge 100 %, si elles respectent le « parcours de soins coordonnés ». Le cas échéant, ils pourraient bénéficier des avantages de son assurance maladie et les frais de traitement seront entièrement remboursés.
Le patient atteint d’une ALD non exonérante doit se soumettre aux recommandations de soins de son médecin. Dans ce cas, il recevra des indemnités journalières au cours de trois années s’il est en arrêt de travail. Ces indemnités ne sont versées que pour une seule ALD non exonérante. Si le patient n’est pas éligible, l’assurance maladie peut assurer quelques frais liés aux soins.